Article : que vaut la " connaissance" libre sur internet ?
Faut-il brûler Wikipédia ?
LE MONDE | 15.03.08
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Quel crédit accorder au concept d'encyclopédie participative à l'heure du tout-internet?
Quelle valeur ont les articles publiés en ligne?
Des études menées interrogent la pratique. Mais les chiffres semblent parler en faveur de ce mode de connaissance:
"Chaque mois, ce
sont 220 millions de visiteurs uniques qui s'y réfèrent,
dans 250 langues, amendant, s'il le faut, les 9 millions de notices
existantes.625 000 articles
sont disponibles en français"
Rappelons au passage que pour Henri Savall "le principe d' intersubjectivité contradictoire
consiste, face à l'impossibilité d'accéder à une "objectivité"
des discours, à confronter les subjectivités respectives de différents
acteurs sur les mêmes situations et pratiques pour en tirer un sens
susceptible d'être partagé. Une collecte d'informations est ainsi
organisée auprès d'acteurs variés, tant du point de vue du métier
que du niveau hiérarchique, puis ces acteurs sont réunis pour obtenir
un "effet-miroir" quant à leurs représentations respectives
et les mener à une discussion contradictoire."
En sachant que : " le principe d'interactivité cognitive repose sur l'hypothèse selon laquelle la connaissance a une consistance incorporelle, volatile et non stockable. La connaissance naîtrait donc de la rencontre de deux ou plusieurs acteurs qui par leurs échanges produisent une connaissance "utilisable" : perceptible, formulable, produisant des effets sous sa forme de compétence mise en œuvre. La technique de l'interactivité cognitive consiste à organiser des processus d'interactions entre les acteurs de l'entreprise, ainsi qu'entre eux et le tiers externe - auditeur, intervenant-chercheur -, desquels découle une connaissance nouvelle et différente des germes de connaissance portés par chacun des acteurs pris isolément. L'intersubjectivité contradictoire est l'une des modalités de l'interactivité cognitive."
CONTRIBUTION
DE LA THEORIE SOCIO-ECONOMIQUE DES ORGANISATIONS A L’AUDIT SOCIAL
Henri SAVALL & Véronique ZARDET
Ce parallèle mis en avant par Marion Laigre doit nous interroger à la fois, sur la manière de conduire nos recherches et pour alimenter nos mémoires.
Pour réfléchir de façon critique les méthodes. Et enfin pour penser l'usage que nous avons ou que nous pourrions avoir de cette médiathèque.
Vos participations malgré vos emplois du temps, à n'en pas douter auront pour chacun et pour le groupe une utilité !
Suivez l'exemple de Marion, Géraldine et Franck !!
Et surtout restez toujours critique...
A-A